NVDI est, pour ceux qui ne le connaissent pas, un fantastique accélérateur graphique pour tous les Atari et compatibles. Avec lui, vous allez changer de machine pour moins de 500 F. En effet, les accès graphiques ne vont enfin plus ralentir votre machine. Ainsi Assemble, l’excellent assembleur de Brainstorm, assemble à une vitesse phénoménale en présence de NVDI, tout simplement car l’affichage ne le ralentit plus !
NVDI supporte également les fontes vectorielles et pourra donc vous faire office de « gestionnaire d’impression ». Toutefois, certains affirmeront que NVDI est source de bugs : bien sûr, il n’ont pas complètement tort mais il faut dire que programmer « compatible NVDI » n’est pas bien compliqué avec un peu de rigueur, même si changer de résolution proprement ne se fait pas aussi facilement qu’avec le TOS.
A ce propos, lors du salon ATARI de décembre 1997, nous avons rencontré Théo Buz, rédacteur en chef de STraTOS multimédia, et quelle ne fut pas notre déception en constatant son étroitesse d’esprit dont voici quelques exemples : « si STraTOS ne fonctionne pas avec NVDI, ne démarrez pas NVDI ! D’abord, à quoi ça sert NVDI ? Est-ce que je l’ai, moi ? ». Bref, on pouvait s’attendre à mieux de la part d’un développeur : en effet, il ne faut pas oublier que nous programmons des logiciels qui sont destinés à d’autres personnes que nous-même ! A bon entendeur...
En conclusion, NVDI (New Virtual Device Interface de son petit nom) est un monument à ne manquer sous aucun prétexte !